Zoom sur certaines des grosses manifestations du premier semestre 2018 dans l'agglomération grenobloise. Où il sera question de musique, de spectacles et de rencontres avec des artistes.
Nouveau nom pour la biennale arts-sciences pilotée par l'Hexagone de Meylan (elle s'appelait avant Les Rencontres-i) et nouvelles dates (on passe d'octobre à février), mais ligne directrice toujours la même : favoriser la rencontre entre artistes, scientifiques et spectateurs. Avec, pour cela, un (passionnant) salon de trois jours fait d'installations artistiques, de performances, de conférences… ; et bien sûr de nombreux spectacles (comme Digital Vaudou – photo) dans plusieurs salles de l'agglo qui vont matérialiser de différentes formes (de la plus abstraite à la plus poétique par exemple) ce noble dessein.
« Le maximum de styles musicaux possibles » : tel est le mantra, édicté dès sa première édition l'an dernier par le festival Holocène, organisé par le producteur grenoblois le Périscope. Une promesse respectée, c'est bien le moins qu'on puisse dire, tant Holocène compte, réparties sur cinq jours, d'espèces musicales différentes.
Lors de cette deuxième édition, on pourra ainsi, selon ses goûts, ou tous azimuts pour peu que l'on soit particulièrement éclectique dans ses goûts, y applaudir des têtes d'affiche aussi différentes que la douce Pomme (chanson folk lyonnaise) et les légèrement plus rugueux Cannibal Corpse (brutal death metal américain ; c'est presque pareil).
De même que parmi un bataillon d'électroniciens en tous genres, de type Petit Biscuit, Kosme ou Fakear, on trouvera le petit prince de la chanson du moment, Ben Mazué. Bon, qu'on ne s'y trompe pas, tout cela est beaucoup mieux rangé qu'on ne vous le décrit ici, par genre et par jour, afin que tout le monde y retrouve ses petits, que les vaches soient bien gardées et toutes ces sortes de choses.
« Le maximum de styles musicaux possibles, mais rien de mainstream » : tel pourrait être le mantra de ce festival qui en est à sa huitième édition. Et qui se présente avec un sous-titre (« musiques du monde, jazz et musiques nouvelles ») sans doute trop réducteur vu l'étendue tant stylistique que géographique que l'équipe de programmation propose trois semaines durant.
Avec, en guise de têtes d'affiche, des noms comme la musicienne malienne Rokia Traoré, le pianiste américain Brad Mehldau, le saxophoniste de jazz américain Archie Shepp… Et, côté événements, des brunchs musicaux, un hommage à Pierre Henry, des installations sonores, une nocturne au Musée dauphinois… On évoquera tout ça (et plus encore – notamment les concerts atypiques sur le papier mais qui donnent très envie à l'écoute) en temps voulu.
Aux rires etc
C'est le nouveau festival d'humour dans l'agglo qui a vu le jour l'an passé grâce à TéléGrenoble et l'agence De la lumière dans la boîte. « L'idée est de mettre un coup de projecteur sur l'humour et de le développer. Le message c'est vraiment : venez vous marrer avec nous ! » nous expliquaient les organisateurs en janvier dernier. Pour cette deuxième édition, on aura de nouveau droit à une programmation riche en têtes d'affiche (Pierre-Emmanuel Barré notamment) et découvertes, dans plusieurs salles de l'agglo.
Le Printemps du livre de Grenoble
On a déjà le nom de certains auteurs invités. Une liste qui a de la gueule : Grégoire Bouillier, auteur du fameux Dossier M dont le premier tome est sorti cet été (et a été salué par beaucoup) ; l'écrivain voyageur Patrick Deville que l'on aime tant au PB ; Brigitte Giraud qui, dans Un loup pour l'homme, a fait d'un sujet familial un sujet littéraire… Plus d'informations en mars.
Les Arts du récit
Un festival qui en est à sa 31e édition et qui, comme son nom l'indique, est consacré à l'oralité et au conte (au sens large). Plus d'informations en mai (la programmation est en cours).