"Toutirabien" grâce à Arash Sarkechik

Le multi-instrumentiste et chanteur adepte d'un monde musical sans frontières (mais basé à Grenoble) sort son premier album. Et sera en concert vendredi 27 avril à l'Ilyade (Seyssinet-Pariset).


Depuis le temps (quelque chose comme trois décennies) qu'Arash Sarkechik traîne ses guêtres alternatives dans le paysage musical grenoblois mais pas que, il était temps que l'homme livre son album solo. Jusqu'ici, on avait notamment pu le voir et l'entendre au sein de Shâady, d'Emzel Café et de Pan. Autant d'aventures qui lui ont permis de briller et de s'atteler à diversifier sa matière musicale, allant du reggae à la world music en passant par la chanson rock.

C'est d'ailleurs en travaillant avec le trio Pan, son projet le plus récent, qu'Arash Sarkechik s'est mis à esquisser les contours du projet qui porterait cette fois son nom. Peut-être parce qu'il jouit d'un univers plus intime et matérialise un mélange entre ses influences orientales (il est d'origine iranienne) et sa culture occidentale. Mais cela ne l'empêche pas de convoquer, à l'image du joueur de oud Smadj, de nombreux musiciens à même de faire vivre un monde musical et une musique mondiale.

De fait, c'est comme si toutes les expériences, toute la vie musicale d'Arash Sarkechik, par ailleurs parolier de premier ordre, se retrouvait ici en un point à l'image de la pochette de ce Toutirabien (en un mot) : une voie de chemin de fer dont le terminus est un arbre. De la connaissance, de la création, d'un talent qui a pris son temps pour pousser, comme l'écrivait Catherine Deneuve, à l'ombre de lui-même.

Arash Sarkechik
À l'Ilyade (Seyssinet-Pariset) vendredi 27 avril à 19h30


<< article précédent
"Foxtrot" : contre-danse