De Kirikou à Dilili : Michel Ocelot, géant animé

Le réalisateur, à qui l'on doit le fameux Kirikou, sera samedi 23 juin au Méliès pour dévoiler son nouveau film "Dilili à Paris". Et célébrer par la même occasion les 20 ans de son succès 'Kirikou et la Sorcière".


Après Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki qui fête ses trente ans (et est ressorti au Méliès), un autre personnage "exotique" pour le public hexagonal souffle un nombre rond de bougies cette année : Kirikou, vaillant héros des films de Michel Ocelot, qui a désormais 20 ans. Apparu dans Kirikou et la Sorcière (1998), conte africain ayant le bon sens et le bon goût de ne pas occidentaliser ni le cadre, ni les voix, l'enfant débrouillard qui demandait à sa mère de l'accoucher a aussi marqué la renaissance du cinéma animation en France. Une animation osant des esthétiques hors norme (laissant une place généreuse à l'abstraction et à la couleur vive), des techniques traditionnelles ou artisanales (ombres chinoises, papier découpé…), des musiques imprégnées de sonorités folkloriques authentiques et non aseptisées dans la marmite hollywoodienne de la world music.

En vingt ans, Ocelot n'a cessé d'explorer le monde – les mondes – célébrant de fructueuses noces entre légendes et imaginaire. Présenté en avant-première au Festival international du film d'animation d'Annecy, son nouveau long-métrage raconte le destin d'une petite Kanake dans la Ville lumière de la Belle époque. Dilili à Paris sortira le 10 octobre, mais sera proposé ce samedi 23 juin après Kirikou en séance exceptionnelle au Méliès, en présence du réalisateur. Lequel effectuera dans la foulée quelques signatures avec le concours de la librairie les Modernes. Un bonheur ne vient jamais seul...

Kirikou et la Sorcière
Au Méliès samedi 23 juin à 14h15

Dilili à Paris
Au Méliès samedi 23 juin à 16h15


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