Bavard et sympathique, Lucien Mermet-Bouvier se réclame de l'influence d'un tas d'artistes burlesques que toute personne de bon goût pourrait faire figurer dans son panthéon personnel : Buster Keaton, Jacques Tati ou encore les dadaïstes Raoul Hausmann et John Heartfield. Sauf que pour s'inscrire dans la lignée des figures susnommées, encore faut-il s'acharner à faire exploser les cadres, les conventions et naviguer à contre-courant – et non simplement faire l'idiot.
Or, Mermet-Bouvier produit des images dont la maîtrise photographique aseptisée ne donne pas franchement l'impression de remettre en question les codes. Avec sa tête de clown juvénile, il se contente de faire quelques blagues potaches pas franchement drôles ; et lorsqu'il tente de faire prendre un tour poétique à ses œuvres, cela ne vole pas tellement plus haut.... Bref, décevant.
Vous pouvez toutefois vous faire votre propre avis en visitant ces Vacances de Monsieur Arso (c'est son nom de scène) présentées à l'Espace Vallès jusqu'au samedi 20 octobre.