La luminosité picturale de Pierre Gangloff s'expose à la galerie Hébert

Vous avez jusqu'au samedi 27 octobre pour plonger dans ses toiles.


Gorgée de soleil et imprégnée d'une ambiance qu'on imagine méditerranéenne, la dernière série de peintures de paysage de l'artiste rhônalpin Pierre Gangloff pourrait bien éblouir les amateurs du genre. En effet, grâce, entre autres, à un traitement en glacis très peu "matiériste", ses toiles captivent par l'intense luminosité qui en émane. Habile technicien, Pierre Gangloff compose ainsi avec les contrastes que la peinture peut mettre en exergue : il oppose le bleu uniformément opaque d'une mer d'encre à la touche nerveuse du chaos minéral d'un récif ; ou encore les aplats de sobres éléments architecturaux à la touche plus enlevée de la végétation et des reliefs.

De façon plus inattendue, il fait surgir çà et là des formes géométriques "parasites" qui viennent pimenter les compositions en agissant parfois comme une sorte de filtre à travers lequel le paysage s'assombrit ou se diffracte. Ces éléments font basculer certaines pièces vers l'abstraction dont le peintre est aussi friand : il suffit pour s'en convaincre de jeter un œil aux immenses bâches peintes qui sont stockées dans l'arrière-boutique et que la galeriste se fera une joie (on l'espère) de vous dévoiler.

Pierre Gangloff
À la galerie Hébert jusqu'au samedi 27 octobre


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