Danser la fin du monde avec Broken English Club

« Voyage au bout de la nuit au travers les sonorités techno, industrial et electronic body music, telle est la visée des soirées "Subversion" » annonce l'asso The Dare Night qui les organise. Et qui propose une deuxième édition, samedi 10 novembre à l'Ampérage, prometteuse.


Cela n'aura pas échappé aux adeptes : ces cinq dernières années ont été marquées, au sein de la sphère techno, par un regain d'intérêt conséquent pour les sonorités rêches et froides des musiques industrielles. Une tendance lourde à laquelle l'asso grenobloise The Dare Night a logiquement décidé de dédier une soirée thématique, Subversion, qui, après un premier volet marqué par les prestations de Codex Empire et J-Zbel, fait son retour ce samedi avec deux nouveaux lives a priori tout aussi incandescents.

Notamment celui de Broken English Club, side-project industriel volontiers expérimental du vétéran techno Oliver Ho, qui enchaine les sorties à un rythme prononcé depuis 2014. On l'avait ainsi repéré en 2015 avec son EP Scars pour le label Cititrax, d'où surnageait le formidable Channel 83, porté par des rythmiques downtempo oppressantes et… des hurlements de loups. Trois EPs et deux albums plus tard (The English Beach et White Rats, tous deux sortis sur l'excellent label L.I.E.S. de Ron Morelli), le Britannique n'a visiblement rien perdu de sa capacité à créer des ambiances apocalyptiques qui semblent figées hors du temps.

Un mot enfin pour conclure sur le deuxième live de la soirée, Human Performance Lab, qui réunit deux figures de proue de la nouvelle scène EBM, Emad Dabiri de Sarin et Matthew Cangiano de Vierance.

Subversion #2
À l'Ampérage samedi 10 novembre à 23h30


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