"Quand passent les cigognes", Palme d'Or 1958, sera à (re)voir vendredi à la Cinémathèque


Rares sont les œuvres cinématographiques soviétiques à avoir survécu à la fin de l'URSS : la majorité des films produits par Moscou à l'époque étant de la propagande "à usage interne" (et des pays frères), les quelques exceptions doivent posséder de singulières vertus pour tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du cinéma de Mikhaïl Kalatozov, formaliste et esthète, auteur de trouvailles techniques insensées, dont la postérité a brutalement cru ces dernières années grâce à l'un de ses travellings diaboliques réalisés pour Soy Cuba (1964) partagé des centaines de milliers de fois sur Internet.

Kalatozov n'en était pas à son coup d'essai : jugez-en avec ce qui constitue son standard, Quand passent les cigognes, Palme d'Or 1958. Une histoire d'amour aussi envoûtante que stupéfiante à (re)découvrir vendredi 8 mars à 20h au cinéma Juliet-Berto grâce à la Cinémathèque de Grenoble.

 


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