Mike D'Inca, membre éminent de la formation grenobloise, sera mercredi 24 avril à la librairie Decitre pour parler du livre (touchant) qu'il vient d'écrire. Avant d'aller donner un gros concert avec ses potes deux jours plus tard à l'Ilyade pour la sortie d'un nouvel album de Sinsémilia.
Il y a quelque chose de touchant dans le livre Souvenirs d'un Sinsémilia de Mike D'Inca, l'un des fondateurs de ce groupe grenoblois très reggae. Une certaine sincérité dans le propos, renforcée par une ponctuation aléatoire et quelques fautes qui piquent !
Un témoignage qui revient sur les grandes étapes de cette histoire de potes (un premier concert de reprises à 19 ans lors de la Fête de la musique 1991 « à une époque où les rues ne résonnent que de rock, de blues ou de reprises à grands coups de clavier », la sortie de leur premier CD autoproduit, un Summum contre toute attente complet en 1996, un premier passage télé chez Drucker avec leur reprise de Brassens…) tout en livrant plusieurs anecdotes savoureuses (quand, notamment, ils ne chantent pas le gros tube prévu au JT de France 2, le remplaçant sans prévenir personne par leur plus corrosif Bienvenue en Chiraquie – ce qui énervera beaucoup de monde après le direct) ou plus personnelles (notamment sur le trop-plein d'une telle aventure, ou sur la rupture avec certains fans après le succès soudain de leur morceau Tout le bonheur du monde).
Un récit plaisant à suivre pour tout Grenoblois (il est très souvent question de la ville et de ses acteurs), que l'on n'aime ou pas la musique du groupe, qui accompagne la sortie d'un nouvel album baptisé À l'échelle d'une vie. Un titre qui aurait aussi pu être celui du livre, tant Sinsé habite la vie de Mike D'Inca presque malgré lui parfois.
Rencontre avec Mike D'Inca
À Decitre mercredi 24 avril à 18h
Sinsémilia
À l'Ilyade (Seyssinet-Pariset) vendredi 26 avril à 20h30