Au nom du Ciel (et de Plege)

L'association qui, dès septembre, va gérer la salle de concert grenobloise le Ciel vient de faire une petite conférence de presse histoire de se présenter. On y était.


« C'est avec une joie et un honneur immenses que Plege vous annonce avoir été retenue dans le cadre de l'appel à partenaire pour la mise à disposition du sous-sol du palais de l'université. » En mars dernier, l'association grenobloise née en 2017 officialisait ainsi par communiqué de presse le fait que la Ville de Grenoble l'avait choisie pour gérer pendant trois ans ce lieu proche de la place de Verdun, plus connu sous le nom de Ciel. Soit une salle de concert emblématique de Grenoble (avec de nombreux studios) dont la régie municipale (Régie 2C) qui la pilotait précédemment fut liquidée en 2016 par l'équipe Piolle – dans des conditions contestées, notamment par deux anciens salariés qui sont depuis allés au tribunal.

Concrètement, le Ciel rouvrira fin août, même si les premiers mois seront peu fournis en événements le temps que l'association prenne ses marques. Dans l'idée, sur une saison pleine, de proposer une vingtaine de concerts, tendance « musiques expérimentales et avant-garde » avec « des formes déclinées de post punk, de noise, d'indie rock, de nouvelle chanson d'IDM et de musiques improvisées » (extrait de la note d'intention). Voilà donc pour la partie visible de l'iceberg. Car Plege, collectif qui s'est donné pour « mission principale de favoriser et promouvoir la création, la production et la diffusion musicales », l'assure, l'accompagnement sera le « pôle central » de son activité, avec notamment des studios ouverts tout au long de l'année à divers groupes.

Toutes les activités à venir, pour un budget annuel d'environ 340 000 euros, nous ont été longuement présentées il y a deux semaines pendant une conférence de presse. Mais on parlera plus longuement de tout ça à la rentrée prochaine, au moment des premières portes ouvertes prévues à l'automne.


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