Trois contes mêlant lamour et la passion ; trois histoires à la lisière entre le rêve et la folie où la beauté des corps est cause bien des égarements
Lalléchante promesse de musiques signées Pontecorvo, Morricone, Prodominès ou Armand Amar peut légitimement susciter le désir du spectateur de découvrir ce film à sketches, dont laffiche (outre les noms précités) assène de nouveaux arguments. Jouant sur lesthétique érotique dune femme nonchalamment étendue sur sa couche, à peine vêtue dune chemise, elle incite à la curiosité lamateur destampes, disons.
Il sera déçu, et pas seulement par la composante plastique de la chose, peuplée de nymphes hésitant entre la pose datelier et celle pour salle de bains. Quand le son nest pas défaillant (un souffle carabiné parasite le premier segment, qui a dû se passer de sondier, de mixage ou des deux), ce sont des effets appuyés et un jeu outré qui confèrent au film un amateurisme grandiloquent. On peut ne pas le voir.