PB d'or 2019 : Cinéma

Des films et des festivals : pour vous dire nos préférences 2019, nous avions le choix. Voici ce que nous avons retenu de ce (beau) millésime.


Le PB d'or cinéma : est-ce que le PB dort ?

Réglons la question rapidement : 689 nouveaux longs métrages sont sortis en 2019. Les Misérables, Roubaix une lumière, Parasite, Jeune bergère, Adults in the Room, Vice, Sorry to Bother you, Les Oiseaux de passage, Dieu existe son nom est Petrunya, Ceux qui travaillent, Bacurau, J'ai perdu mon corps, figurent dans nos favoris pour des raisons différentes et sans ordre de préférence. Aux lecteurs et lectrices s'interrogeant légitimement sur l'absence de traitement critique pour certains films (en particulier des blockbusters), ne voyez pas quelque censure de notre part ; plutôt la traduction de notre difficulté récurrente à les visionner en amont de leur sortie. En revanche, le silence réservé dans nos colonnes aux productions ne connaissant pas d'exploitation traditionnelle sur grand écran est bien délibéré. Voilà pourquoi vous n'avez pu lire nos quelques réserves sur Roma l'an passé, ni celles — beaucoup plus nombreuses — sur The Irishman cette année…


Le PB d'or des festivals qui mériteraient d'être plus connus : L'Excentrique Cinéma, Le Monde au coin de la rue et Les Rencontres autour du film ethnographique

Si Grenoble peut se targuer d'une offre en festivals de cinéma de qualité à faire pâlir bien des villes de la même envergure, l'une de ses spécificités réside dans sa capacité à mettre en lumière un genre habituellement confiné à l'obscurité : le documentaire de création. Une frange cinématographique aux antipodes du documentaire classique, dans laquelle le réalisateur s'empare du réel avec une ambition cinématographique proche de celle que l'on retrouve dans le cinéma d'art et d'essai… voire expérimental. De début octobre à fin novembre, c'est ainsi trois manifestations distinctes qui mettent, chacune à leur façon, le genre à l'honneur : L'Excentrique Cinéma, Le Monde au coin de la rue et Les Rencontres autour du film ethnographique. Avec à chaque fois de magnifiques découvertes à la clé, comme par exemple Un Solo Amore (photo), des Grenoblois Yoann Demoz et Fabien Fischer, sans doute l'un des films les plus marquants qu'on ait pu voir dans ce registre cette année.


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