Le Drak-Art voit double

Le célèbre club fête ses dix ans et invite une quinzaine d'associations pour deux soirées musicales. C'est un cadeau : elles sont gratuites !


Attention, événement : les 10 et 11 janvier, à partir de 23h, le Drak-Art ouvre grand ses portes pour célébrer son dixième anniversaire, avec une soirée bass music et une seconde techno-électro, les deux gratuites. L'occasion de découvrir la quinzaine d'associations musicales fidèles à l'établissement du 163, cours Berriat. Amine Larabi, le patron, est assez fier de son succès. Sans subvention publique, à 54 ans, il s'occupe de tout avec une équipe réduite (deux régisseurs permanents et des extras, soit une dizaine de personnes au maximum). Le Drak-Art propose une grosse centaine de soirées et accueille quelque 45 000 fêtards par an.

Amine reçoit beaucoup de demandes de groupes pour se produire chez lui et, parfois, pioche dans un carnet d'adresses bien fourni, après plus de trente ans de métier. Le nom Drak-Art ? Il évoque son évidente passion pour la programmation musicale, la rivière proche de l'établissement, mais aussi... l'espoir d'être aussi solide qu'un bateau nordique. « C'est mon côté viking du Sud ! Au départ, plein de groupes de hard m'appelaient pour me demander des infos. » Depuis, les murs portent aussi la mention "cabaret scandinave". Tout est parti d'une boutade lancée lors d'un brainstorming avec des amis norvégiens. Et la blague n'en finit plus de durer…


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