Dracula de Coppola


Techniquement probant, visuellement saisissant et, surtout, intelligemment adapté, le Dracula de Coppola résiste au temps parce qu'il épouse son temps et l'assume : film des années 1990 contaminées par le sida et de l'amour à mort, il prend une résonance romantique répondant parfaitement à la trame sentimentale du roman de Bram Stoker. Loin d'être l'interprète évident du polymorphe rôle-titre, le fregolesque Gary Oldman y trouve peut-être son plus beau personnage, au milieu d'une distribution impeccable. Un déjà classique immortel.

Au Pathé Échirolles vendredi 17 janvier, à 20h


<< article précédent
"Swallow" : dévorante passion