Ascenseur pour l'échafaud


Comme il n'y a que de bonnes raisons de le revoir, listons-les sans chercher à les prioriser. La musique de Miles Davis, improvisée devant les images et dans une ambiance disons stupéfiante ; la mélancolie urbaine et nocturne de ce Paris qui commençait à disparaître ; l'amour de Jeanne pour Louis et de Louis pour Jeanne ; Maurice Ronet encore une fois prisonnier de la fatalité (en plus de ce satané ascenseur) ; la trame noire dont on fait les classiques ; Nimier au scénario ; les nombreux caméos… Et dire que Louis Malle, 25 ans à l'époque, tout juste palmé d'Or avec Cousteau pour Le Monde du Silence, signait là déjà son deuxième classique ! Tout simplement immanaquable, au cinéma Juliet-Berto, mercredi 12 février, à 20h.


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Zoom sur le cinéma africain