L'embarras du choix


Au-delà de la japanimation, d'autres merveilles seront également visibles lors des trois festivals. Voir Ensemble offre ainsi, jusqu'au 1er mars, un choix élargi de films d'animation, dont quelques courts de la réalisatrice française Florence Miailhe, marraine de la manifestation. Le programme comprend d'autres propositions françaises, le premier film d'animation réalisé par une femme indienne (Bombay Rose) et des œuvres venues d'Allemagne, de Roumanie ou de Norvège, notamment. On prêtera par ailleurs un œil attentif aux films proposés en images réelles, parmi lesquels un Pinocchio signé Matteo Garrone, le très attractif Ballon d'or originaire de Guinée, et It must be heaven du Palestinien Elia Suleiman.

Comme à Grenoble, La Mure joue la carte de la diversité, avec 24 films au total : du 2 au 8 mars, Plein les yeux proposera ainsi quelques inédits, plusieurs sorties encore récentes (Le voyage du docteur Dolittle, Sonic le film, Le Prince oublié…) et d'autres un peu plus anciennes (Terra Willy, Donne-moi des ailes, Shaun le Mouton…). Du côté de Saint-Égrève, du 21 au 26 février, la programmation s'annonce des plus éclectiques : À vous de voir organise ainsi, entre autres, une soirée de l'horreur (avec Crawl et Underwater), une autre « ciné-montagne » (Bal au-dessus des 3000 et Le cavalier mongol), ainsi notamment que toute une série de documentaires prometteurs (Ours, simplement sauvage ; L'intelligence des arbres ; Champ de lutte, semeurs d'utopie…). Précision : partout, de nombreuses activités s'ajoutent aux projections. Petits et grands ne vont pas s'ennuyer !


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