Grenoble dans le lot


L'appel lyonnais a été entendu à Grenoble : à ce jour, une quarantaine de structures de la capitale des Alpes ont rejoint la démarche initiée à Lyon. Elle s'adresse à toute entité indépendante, c'est-à-dire qui ne fonctionne pas principalement avec des fonds publics et qui n'est pas la filiale d'un grand groupe. La Belle Électrique devrait prochainement accueillir des ateliers. Son directeur, Frédéric Lapierre, reçoit les candidatures qui se manifestent sur Internet. Il aide ses amis lyonnais à déterminer si les demandes sont recevables. Pour l'heure, il n'en a rejeté qu'une, ne souhaitant pas cautionner une forme d'expression sexiste. « Pour la plupart, je connaissais déjà les structures concernées. Je n'ai eu à faire que quelques vérifications. » Et de rappeler que le spectre est très ouvert : lui travaille dans le secteur des musiques actuelles, mais l'Appel des indépendants s'adresse aussi aux acteurs des autres univers culturels, ainsi qu'aux médias. Pourquoi avoir rejoint le collectif ? « Toutes les initiatives de ce type, qui permettent de structurer un discours commun, sont bonnes », estime-t-il. Un complément au soutien qu'apportent les fédérations et syndicats professionnels.


<< article précédent
Un Appel à la mobilisation