Programmation mouvante


Ni annulation ni report, c'est à une réinvention du calendrier de son événement que l'équipe du Street Art Fest Grenoble Alpes s'est attelée. En planifiant sa programmation 2020 sur six mois, le festival se donne la possibilité de s'adapter aux évolutions du contexte sanitaire. Une stratégie qui permet d'amortir l'investissement initial des équipes, d'assurer l'engagement des artistes et de faire un beau cadeau au public qui renoue avec un événement festif désormais bien ancré dans la vie culturelle grenobloise.

Pour se tenir au courant de la programmation mouvante, le mieux reste le site internet de la galerie Spacejunk, porteuse de l'événement, et bien sûr les inévitables réseaux sociaux qui se chargent de communiquer au fur et à mesure l'avancée des fresques, leur dévoilement, mais également les visites et les ateliers organisés par le festival. Du côté des fresques déjà inaugurées, on notera la réalisation un poil premier degré de Combo. Les géniales affiches de Cobie posées à proximité y ajoutent une profondeur salutaire (l'affiche Pensez à vos enfants, n'en faites pas donne à la fresque Black Lives Matter une résonance d'une subtile ambiguïté), le tigre de Marco Lallemant cours Berriat ou les interventions pleines d'à propos de Goin. Pour ce qui est du programme de la rentrée, sont déjà annoncés la Russe Viktoria Veisbrut, Yann Chatelin, Veks Van Hillik (auteur du renard bizarro de la Bibliothèque du patrimoine), ainsi qu'une expo d'Augustine Kofie à la galerie Spacejunk. Des artistes internationaux dont l'invitation est rendue possible grâce à la réouverture de certaines frontières.


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Une reprise sous précaution