Le nouveau souffle du Théâtre-Sainte-Marie-d'en-Bas

En mauvais état, ce lieu emblématique est progressivement rénové et doit accueillir fin octobre une première série de concerts. Entre autres propositions tentantes...


Situé rue Très-Cloître, entre le quartier Notre-Dame et le quartier de l'Alma, le Théâtre-Sainte-Marie d'en-Bas est devenu en septembre 2019 le camp de base du Centre International des musiques nomades (CIMN), à qui l'on doit, notamment, l'excellent festival des Détours de Babel. Un tournant, pour ce lieu emblématique du quartier, qui s'est accompagné ces derniers mois de travaux pour lui redonner une nouvelle jeunesse : « Le Théâtre Sainte-Marie-d'en-Bas est un très beau lieu de patrimoine, mais il était en mauvais état », raconte Benoît Thiebergien, directeur du CIMN.

Planifiés en deux phases, les travaux se sont concentrés dans un premier temps sur la réfection des fauteuils de la salle de la chapelle, l'éclairage, le système de son et l'acquisition d'un piano. Dans un second temps, qui débutera dans les prochains mois, ils concerneront la réhabilitation d'un espace de 100 m2, situé derrière le chœur, à l'emplacement de l'ancien couvent.

Ce nouvel écrin est désormais mis au service de la programmation proposée par le CIMN, en lien avec les musiques du monde. Chaque mois, des temps forts mettent à la carte une série de concerts (les prochains, fin octobre, seront consacrés au jeune public), entrecoupés d'autres propositions, comme les représentations de sorties de résidence. Le théâtre accueillera ainsi le 1er octobre prochain la création d'Eugénie et Thierry de Mey,  sur les chants d'exil de femmes du Moyen-Âge. Avant de redevenir, dans quelques mois, l'épicentre du festival des Détours de Babel, au printemps prochain. SP


<< article précédent
Cannibale et Moonrite, une douce odeur de psychédélisme