Un palmier au Musée dauphinois grâce à l'artiste Douglas White


Les habitués des terrasses du Musée dauphinois pourraient bien être surpris par l'étrange palmier qui y a surgi de terre en ce début de mois d'octobre. Noir abrasif, il semble absorber la luminosité ambiante. Et pour cause, il est le résultat de l'habile tressage de lambeaux de pneus éclatés récupérés sur les bas-côtés des routes.

Familier des détournements et des réemplois d'objets en tous genre, l'artiste britannique Douglas White joue de la troublante proximité structurelle de ces débris de pneus et de la tige ligneuse des palmiers. Il confronte ainsi la trivialité de rebuts industriels à l'élégance de ce palmier annonciateur du réchauffement climatique – lui-même conséquence de la production industrielle. Une ultime proposition artistique de la saison Paysage -> Paysages 2020.


<< article précédent
"Sous les étoiles de Paris" : un enfant à la mère