Ils auraient bien vouloir faire plus, mais les conditions sanitaires ne leur permettent pas (pour l'instant) : les cinéphiles de la MJC de Voreppe proposent une sorte d'avant-première de leur festival samedi 1er mai, en milieu d'après-midi. On vous explique.
C'est une histoire qui dure depuis trois décennies : chaque millésime ou presque, la MJC de Voreppe propose aux curieux un programme cinéma composé de plusieurs courts-métrages, tous d'une durée inférieure à vingt minutes, au Cap de Voreppe. Cette année, déjà frustrés de l'édition 2020 de ce festival du fait de la crise sanitaire, c'est dès samedi 1er mai que les passionnés donnent un premier rendez-vous public. Entre 16h et 18h, c'est sur la plateforme Twitch – et live – qu'une partie de la sélection 2021 sera dévoilée en exclusivité. Bonus : après la projection de chaque film, la parole sera donnée aux réalisateurs pour quelques minutes d'explication sur leur travail. Pas de concours à ce stade, juste du plaisir à partager ! Aucune thématique de genre n'a été imposée aux cinéastes invités.
Pour participer à ce rendez-vous virtuel, il faut se connecter la plateforme conçue pour l'événement. En amont, il est aussi possible de se rendre sur le site Internet de Cap sur le Court (anciennement connu sous le nom de Festival vidéo de Voreppe) pour prendre connaissance du programme détaillé. Au total, cinq petits films seront présentés : trois fictions et deux « films du réel », selon l'expression des organisateurs eux-mêmes. Ces derniers entraîneront les spectateurs vers d'autres cieux : L'or blanc des Andes (Philip Malca) évoque la vie des travailleurs des mines de sel du Pérou, sous menace permanente des séismes, et D'eau et de glace (Jean-Pierre Gillet) se déroule sur les rives du lac Baïkal, théâtre d'un spectacle naturel hivernal à nul autre pareil. On est plutôt curieux de découvrir le reste et on en reparlera probablement à l'automne, quand le festival se déroulera dans son intégralité. L'édition 2021 est annoncée le 20 novembre prochain.