Cimes artistiques


« Rien n'interdit de penser que tout se passera bien cet été », nous avait déclaré en avril Antoine Choplin, directeur artistique de l'Arpenteur, emblématique festival isérois (depuis 25 ans tout de même). Il avait donc raison ! Après une édition 2020 en modèle réduit, on retrouvera ainsi avec plaisir, début juillet, cet événement montagnard à la programmation souvent haut de gamme entre spectacles, concerts et à-côtés divers – banquet pentu, promenade littéraire, bivouac sous les étoiles... C'est que le village des Adrets-en-Belledonne, à 30 minutes de Grenoble, et ses alentours offrent un cadre absolument splendide pour ce genre d'expériences artistiques originales.

Bien sûr, et c'est même le cœur de l'Arpenteur, il y aura également des formes plus classiques pendant la semaine de festival : un bd-concert (Là où vont nos pères d'après l'œuvre phare de l'Australien Shaun Tan, prix du meilleur album au Festival d'Angoulême 2008), un solo théâtral (Claire Thévenard, alias Madame Ursule, chanteuse lyrique déchue qui propose un récital pour salle de bain), du cirque sur gyropodes (ces trucs bizarres sur lesquels on peut se déplacer debout en ville – tapez le mot dans Google images, vous comprendrez de suite) par la compagnie les Acrostiches... Quelques exemples, en vrac, de propositions qui nous intriguent fortement, comme nous n'avons rien pu voir en amont cette année.

« L'artiste nous est indispensable », écrit, non sans lyrisme, Antoine Choplin dans l'édito du programme. Quand ils sont de la trempe de celles et ceux qu'il invite chaque été, on veut bien le croire et être lyriques avec lui.

Festival de l'Arpenteur. Aux Adrets-en-Belledonne du samedi 3 au samedi 10 juillet


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La BD, reine d’un jour