Le signe particulier du Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival, « c'est qu'il est très éclectique », annonce son directeur Salvatore Origlio. L'événement se veut ouvert au public et aux genres musicaux les plus larges possibles. « C'est autant notre force que notre défaut, car certains trouvent que l'on manque d'esthétique. Mais pour nous, l'éclectisme signifie que le jazz n'est pas une musique morte. Ce qui nous intéresse, c'est de programmer des musiciens de jazz, qui fassent de l'improvisation, qui transmettent une émotion et aient une histoire à raconter. » Voilà qui est dit !
Infortune au Petit Bulletin : notre coup de cœur de la programmation, Natacha Atlas, qui devait se produire le 1er octobre à la Faïencerie, a été annulé en raison d'une inflammation de la gorge dont souffre la diva.
On se tourne alors vers Salvatore Origlio : selon lui, quels sont les temps forts à ne pas manquer ? « Il n'y a pas de temps fort », tranche le président du Jazz Club de Grenoble. « Le plus connu, c'est Manu Katché qui jouera à Crolles », concède-t-il, « mais des musiciens moins célèbres ont une stature que nous considérons comme internationale, à l'image de Louis Windsberg… Chacun sont des pointures, de grands artistes. » Au PB, on commencera ce 28 septembre avec Jowee Omicil (photo), qui joue à l'Hexagone.
Programme complet du Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival sur www.jazzclubdegrenoble.fr