Rendre au collage ses lettres de noblesse


Une nouvelle galerie d'art a ouvert ses portes vendredi 1er octobre rue Dominique-Villars, dans le quartier des Antiquaires. Son propriétaire Michel Goldberg, pédiatre retraité et féru d'arts depuis toujours, ambitionne de « faire connaître ce secteur de l'art, pas connu à sa juste valeur. » Lui s'est mis au collage sur le tard, en particulier via l'école des Beaux-Arts de Grenoble, et pour le moment, il a peuplé les murs blancs de la galerie Collberg de son propre travail uniquement. « Mais l'objectif est d'exposer d'autres collagistes ; d'ailleurs, je lance un avis aux amateurs… »


Certaines de ses œuvres sont purement esthétiques, abstraites, d'autres sont des assemblages à messages on ne peut plus explicites. Au détour d'un tableau, on reconnaît là George Floyd, ici Ronald McDonald, plus loin, une tripotée des pires dictateurs que la Terre a portés. « J'ai réalisé beaucoup de collages à thème pendant le confinement. Ce que j'aime dans la discipline, c'est que de par sa relative simplicité technique, elle laisse libre cours à la créativité, à l'imagination, et elle offre aussi une grande place au hasard. » Et de nous montrer un travail en cours : des chutes empilées les unes sur les autres, qui forment inopinément l'embryon d'une future œuvre…


Galerie Collberg, 2 rue Dominique-Villars à Grenoble


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