Hamburgers végétariens et vaisselle non jetable : c’est un sans-faute écologique pour la ville de Grenoble qui accueillait ce lundi 18 octobre la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. À ses côtés, Éric Piolle, maire de Grenoble, Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, Sandrine Martin-Grand, vice-présidente du conseil départemental de l’Isère et Valérie Drezet-Humez, cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France se sont donné rendez-vous à la Bastille pour signer l’accord triennal portant sur le financement de Grenoble Capitale Verte Européenne 2022, à travers la création d’un Groupement d’Intérêt Public. C’est ce GIP qui sera chargé d’organiser les événements (plus de 200 à partir du mois de janvier) et défis Capitale Verte et d’en assurer la promotion et la communication.
À moins de trois mois du coup d’envoi de cette année qui mettra Grenoble et son territoire à l’honneur, une dynamique de groupe est lancée. « Il faut toujours le rappeler, le rôle des collectivités locales est absolument central dans la mise en œuvre de la transition écologique », soulignait Barbara Pompili dans son élocution, qui poursuivait : « Depuis longtemps, Grenoble et les collectivités réunies au sein de la métropole ont mobilisé ces différents leviers et ont su nouer un partenariat fécond avec l’État pour se saisir de nombreuses opportunités de politiques publiques écologiques et innovantes. »
Éric Piolle, de son côté, après avoir énuméré l’ensemble des actions municipales sous son mandat et les précédents et souligné le rôle pionnier de Grenoble dans bien des domaines, s’est félicité de cette « reconnaissance pour les actions déjà engagées. C’est aussi l’opportunité d’aller plus loin dans les transitions pour transformer notre territoire et répondre au défi climatique et social. »
Le titre de capitale verte, lancé par la Commission européenne, récompense chaque année les agglomérations de plus de 100 000 habitants qui font preuve d’engagements forts en matière de transitions sociales et environnementales. Grenoble a emporté ce titre le 8 octobre 2020 en se hissant à la première ou la deuxième place dans 11 des 12 thématiques évaluées (transports, chauffage, respect de la biodiversité, lutte contre la pollution, gestion de l’eau, etc.).
À l’issue des prises de parole, les représentants des différentes parties se sont rassemblés au Belvédère Vauban, sur le site sommital de La Bastille, pour signer l’accord triennal, sur fond de chaîne de montagne, et un air qui avait l’air plutôt pur au-dessus de Grenoble. Pour une fois. Tout un symbole !