Après MeToo, Balance ton porc, MeTooThéâtre ou encore MeTooPolitique, un hashtag né à Bruxelles il y a quelques semaines se répand comme une traînée de poudre. Des centaines de femmes racontent leurs soirées dans des bars, boîtes de nuit et salles de concert où elles affirment, pour beaucoup, avoir été droguées à leur insu.
Une page Balance ton Bar Grenoble a été récemment créée sur Instagram, et recense les témoignages de femmes anonymes qui rapportent leurs mésaventures dans les établissements grenoblois. De la lourdeur à l’agression, voire au viol à proprement parler, il y a de tout, mais ce qui frappe surtout ce sont les soupçons répétés d’avoir consommé à leur insu du GHB, dite "drogue du violeur".
Ces nouveaux récits résonnent évidemment avec l’actualité récente ; fin octobre, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête après un signalement de Grenoble Ecole de Management, qui a indiqué à la justice que du GHB aurait circulé dans (au moins) trois soirées étudiantes.