Du gratin à l'Arlequin

Les représentants de l'État, de la Région, du Département, le maire de Grenoble, des personnalités du milieu culturel grenoblois, des gens du quartier, des jeunes amateurs de théâtre… Il y avait du monde jeudi 27 janvier pour féliciter et encourager l'Espace 600, fraîchement labellisé scène conventionnée d'intérêt national "art, enfance, jeunesse".


Au micro, les responsables de l'Espace 600 rappellent, expérience à l'appui, à quel point « l'art et la culture sont indispensables au développement de la jeunesse », dixit la présidente Evelyne Paye. « C'est très étonnant de trouver cette salle dans ce lieu, ça met un peu d'émotion », commente le représentant du conseil départemental, Michel Doffagne, pour qui c'était la première fois à l'Espace 600. Pour la Région, Henri Baile salue « un bel exemple de ce que l'Etat et les collectivités territoriales peuvent faire en matière de politique culturelle ». Le maire Eric Piolle fait part de sa « fierté », et soulève les applaudissements de la salle en soulignant que l'Espace 600 a connu, depuis sa naissance en 1997, des directrices uniquement.

Le préfet ressemble-t-il à une fée ?

Le préfet de l'Isère Laurent Prévost conte une anecdote : « Quand j'ai pris mes fonctions en juin, je suis allé voir le Directeur régional des affaires culturelles à Lyon (Marc Drouet, qui avait fait le déplacement également, ndlr). Il m'a tout de suite parlé de vous. Je ne dis pas ça pour vous flatter, c'est la vérité ! » Sans omettre de rappeler les 60 millions d'euros d'aide d'urgence apportés par l'État au secteur culturel isérois pendant la crise sanitaire, Laurent Prévost salue l'action au long cours de l'Espace 600, et remercie « les bonnes fées qui se sont succédé à ce micro. Bon, je ne sais pas si je ressemble à une fée… Avec un effort d'imagination peut-être… »

Émue, la directrice de l'Espace 600 Anne Courel remercie les officiels qui viennent de sceller de leur signature la fameuse labellisation, sésame qui promet au théâtre des moyens supplémentaires autant que des objectifs à respecter. « Cela nous donne de la solidité, du cœur à l'ouvrage pour poursuivre ce travail de profondeur, qui demande du temps. » Un travail dont un échantillon de résultat est présenté sur scène par les jeunes du chantier théâtre de l'Arlequin, avant que chacun ne reparte, satisfait – bien que légèrement frustré de ne pas avoir pu trinquer à cette soirée de reconnaissance bien méritée pour l'Espace 600.


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