Ne vous fiez pas au nom de cette enseigne, ni à la relative nonchalance de ceux qui la font tourner. Le Trankilou est une affaire qui marche et Samuel, Anaïs, Vincent, Alpha (et les autres qui ne sont pas sur la photo) n'ont pas le temps de chômer. « On a eu très vite du monde et aujourd'hui on est sept salariés pour une toute petite structure », se félicite Samuel, l'un des cogérants. Le 26 mars prochain, ce resto-bar culturel fêtera dignement son quatrième anniversaire avec une programmation fournie : un spectacle et trois concerts. « On accueille deux à trois événements par semaine. Des ateliers d'écritures, du théâtre, des conférences… Et côté musique, on programme aussi bien du jazz que du punk, afin de s'ouvrir au maximum de gens. Car le Trankilou est vraiment un lieu de rencontre et d'échanges. » Un lieu, aussi, où il fait bon travailler : « On a tous le même salaire, les salariés participent aux décisions prises de façon horizontale et ils ont la possibilité de devenir cogérant au bout d'un an. » Quant à la nourriture, on s'en doute, elle est locale, bio, artisanale (on y trouve des sodas auvergnats, figurez-vous) et à dominante végétarienne « mais on a tout de même une proposition de viande et de poisson le midi ». Toujours cette volonté d'ouverture au plus grand nombre. Qui le lui rend bien.
Le Trankilou 45, boulevard Joseph-Vallier
Festival BordeL'ou le 26 mars, prix libre