Blanc Manioc et Pangar, à la croisée des styles


Fondé en 2019 par le Lyonnais Dom Peter (High Tone, Midnight Ravers…) après sept années de bourlingage intensif en Afrique de l'Ouest, le label Blanc Manioc s'est rapidement imposé comme une référence de choix pour les amateurs de musiques électroniques africaines. Également co-organisateur d'un festival à Abidjan, en Côte d'Ivoire (Maquis Electroniq), le label doit ainsi une bonne part de sa notoriété à sa série de compilations digitales Nyamakala Beats, qui mettent en lumière des figures émergentes de la scène locale par le biais de collaborations et de remixes avec des artistes européens. Pour sa première soirée à la Bobine, c'est cependant une formation basée sur l'île de la Réunion qui sera à l'honneur : Pangar (en photo). Composé de deux producteurs installés dans l'océan Indien depuis maintenant plus d'une douzaine d'années, Lilian Boitel et Benoît Harmel, Pangar est l'auteur d'une musique fusionnelle, polyrythmique et volontiers expérimentale, nourrie à la fois par le riche héritage musical insulaire de La Réunion et les dernières tendances de la bass et de la club music. Soit un mélange détonant de maloya, de soca, de dancehall et de sonorités électroniques hybrides chauffées à blanc, qui devrait dévoiler tout son potentiel de séduction au format live.

Blanc Manioc Party avec Pangar (live) mardi 7 juin à 20h à la Bobine, gratuit


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