Musée en teuf


Si tout se passait comme prévu dans la vie, Musée Électronique serait déjà un festival incontournable dans le monde de l'électro français. Seulement, la première édition en 2019 (et la seule à ce jour) fut perturbée par un terrible orage, contraignant les organisateurs à annuler la seconde soirée. La suite, on la connaît… C'est donc animé d'une certaine soif de revanche sur les événements que Le Périscope (à qui l'on doit également le festival Holocène) repart pour une nouvelle édition très prometteuse, toujours dans le cadre classieux des jardins du musée Dauphinois. Si la soirée du vendredi s'annonce fort sympathique avec une tête d'affiche régionale, le Lyonnais Agoria, et l'étoile montante Joris Delacroix, on ne vous cache pas que l'œil du PB lorgne plutôt sur la programmation du samedi. D'abord pour la présence éminemment symbolique de Cerrone, pionnier du disco bien plus impressionnant que l'autre grand-père de l'électro française, Jean-Michel Jarre. Pourquoi ? Pour des raisons toutes musicales : écoutez Supernature et Oxygène puis dites-nous sincèrement lequel vous préférez… Et comme un bonheur n'arrive jamais seul (c'est bien ça l'adage ?), Cerrone partage l'affiche avec Yuksek, l'un des meilleurs compositeurs que la french touch – cette obscure pochette surprise – ait connu. Un morceau comme I could never be a dancer réchaufferait n'importe quel cœur enrhumé.

Musée Électronique Festival vendredi 10 et samedi 11 juin au musée Dauphinois, 35€ un soir, 60€ deux soirs


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