Ma thèse en 180 secondes : Alphanie Midelet à l'international


Finale académique à Grenoble le 17 mars dernier, demi-finale nationale à Paris le 8 avril, finale nationale à Lyon le 31 mai, la doctorante de l'Université Grenoble Alpes Alphanie Midelet gravit sans mal les marches les plus hautes du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180). À l'automne prochain, la jeune ingénieure s'envolera pour représenter la France au niveau international à Montréal. Dire qu'elle a du talent, ça ne veut rien dire. Lorsque nous l'avons rencontrée, le temps d'une interview avant la dernière étape nationale de MT180, Alphanie Midelet laissait déjà transparaître beaucoup de qualités. Son état de sérénité quasi maximal était désarmant pour nous autres journalistes, presqu'autant que l'intitulé de son travail de recherche : Traitement du syndrome d'apnée obstructive du sommeil par pression positive continue : étude des données de télésurveillance pour comprendre l'impact des modifications du traitement et prédire les évènements aigus. Alphanie montre les enjeux de sa thèse, éclaire cette croisée des chemins entre intelligence artificielle et santé, avant d'esquisser sa vision personnelle du rôle et de l'importance de la vulgarisation scientifique. Inspirante du haut de ses 26 ans. Assumons qu'en la quittant, on la voyait presque Minerve, déesse de la pensée élevée, de la sagesse, de la réflexion stratégique, patronne des artisans et de la mesure, dans la mythologie romaine. Nous suivrons sa trace, en apnée s'il le faut, jusqu'à ce que la doctorante à l'Université Grenoble Alpes (UGA) convainque en dehors des frontières.


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