Rebonjour, là-haut !

Bientôt quadragénaire, le Festival du film de montagne d'Autrans n'a pas fini de hisser les foules aux sommets. Preuve en est avec cette 39e édition où, entre deux expositions et rencontres littéraires – coucou Rochette ! –, la profusion des sections compétitives (documentaires longs et courts, courts de fiction, courts d'animation…) témoigne de l'inoxydable attrait exercé par les frontières verticales sur les réalisateurs.


Bientôt quadragénaire, le Festival du film de montagne d'Autrans n'a pas fini de hisser les foules aux sommets. Preuve en est avec cette 39e édition où, entre deux expositions et rencontres littéraires – coucou Rochette ! –, la profusion des sections compétitives (documentaires longs et courts, courts de fiction, courts d'animation…) témoigne de l'inoxydable attrait exercé par les frontières verticales sur les réalisateurs. Qu'il s'agisse de partager un exploit sportif, un point de vue exceptionnel sur la nature, voire un regard sur une situation géopolitique, la montagne offre un vivier inépuisable de décors comme de sujets. Les moins spécialistes du mousqueton peuvent s'en convaincre en s'immergeant dans les programmations “Panoramas“ qui réunissent sept œuvres d'un spectaculaire éclectisme (dont cinq en avant-première) convoquant les hauteurs. On recommandera de s'intéresser au nouveau Thomas Salvador (Vincent n'a pas d'écailles), sobrement titré La Montagne, dans lequel un homme quitte tout du jour au lendemain pour camper en ermite au pied d'un glacier… et faire une rencontre surnaturelle. Ou encore Les Survivants, de Guillaume Renusson, road movie frontalier dans les Alpes enneigées entre une réfugiée afghane et un passeur improvisé poursuivis par des identitaires. Pour le reste, prenez votre forfait… enfin, vos billets.

FIFMA du 30 novembre au 4 décembre à L'Escandille et au cinéma Le Clos (Autrans)


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