Saint-Martin-Danse


S'il est bien un événement qui s'est enraciné sans mal, façon headspin (toupie sur la tête) impeccable, c'est celui-ci. Passion hip-hop oblige, les trois semaines de festival, du 19 janvier au 4 février, n'auraient pas pu se résumer qu'à la danse, encore moins au breakdance. Notez que la dernière discipline entrera pour la première fois, diable au corps, aux Jeux Olympiques en 2024. « L'an dernier, le petit nouveau c'était le graph. Cette année, ce sera la soirée concert rap avec des artistes issus de la scène locale. Avec le temps, on se focalise plus sur le hip-hop comme mouvement culturel en lui-même », avance fièrement Sylvain Nlend, directeur artistique de la compagnie Citadanse, à la manœuvre du festival aux côtés de l'Heure Bleue, la salle martinéroise. Autre nouveauté, le niveau d'exigence du concours chorégraphique Étincelle : huit groupes d'amateurs sélectionnés en amont disputeront leur place pour la finale et divers prix sur plateau, face à un jury professionnel. Enfin, s'il fallait préciser, les traditionnels temps de spectacle sont toujours gage de qualité. D'après les conseils avisés du danseur de Citadanse, on ne ratera pas le spectacle Usure présenté par la compagnie Zahrbat, ou Contrappunto, rencontre entre ballet classique et danse hip-hop, par le Pokemon Crew et le Ballet de l'Opéra de Lyon. Ça va swinguer.

Festival Hip-Hop Never Stop du 19 janvier au 4 février, de 0€ à 31€, programme complet sur www.culture.saintmartindheres.fr


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