Lyon : au Musée Guimet, la plus grande retrospective mondiale de Shepard Fairey

Spacejunk Lyon organise « la plus grande retrospective jamais réalisée au monde » dédiée à Shepard Fairey, dans l'ancien Musée Guimet, du 8 mars au 9 juillet.


1001 Reasons to (dis)OBEY. C'est le titre de cette exposition temporaire qui va présenter au public près d'un millier d'œuvres de Shepard Fairey retraçant le parcours de l'artiste — de la pose de son premier autocollant en 1989 en passant par la campagne de Barack Obama en 2008, pour laquelle il signe le poster Hope — jusqu'à ses dernières pièces. En activité depuis 1989, Fairey est d'abord un skateboarder fan de punk rock, usant à ses débuts de la sérigraphie sur t-shirt et planches de skate. Sa carrière se lance sérieusement quand il recouvre les murs de sa ville d'autocollants représentant le catcheur André Roussimoff : c'est le début de la campagne André the Giant Has a Posse, renommé Obey Giant en 1998.

Puis ses thématiques de travail s'élargiront, restant toutefois fidèles aux valeurs militantes, politiques et écologiques de l'artiste. L'affichage sauvage dans les rues et l'anonymat seront pendant longtemps ses outils favoris de la dénonciation des travers de l'impérialisme américain et de la société de consommation.

L'Americain de 52 ans figure aujourd'hui dans le top 5 des artistes street art les plus suivis au monde. Celui qui est à l'origine des pochettes Monkey Business des Black Eyed Peas, de la cover de la compilation de Led Zeppelin Mothership, ou de The Greater Of Two Evils d'Anthrax aurait-il encore quelques secrets à dévoiler ? Réponse le 1er mars, dans l'ancien Musée Guimet réhabilité en friche culturelle temporaire par la mairie de Lyon depuis septembre dernier.

Shepard Fairey, 1001 Reasons to (dis)OBEY au Musée Guimet (Lyon) du 8 mars au 9 juillet


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