L'art qui ébranle
Double événement en cette rentrée à la Théorie des Espaces Courbes (Tec) de Voiron, puisque la 5e Biennale coïncide avec le 10e anniversaire de la galerie d'art alternatif. Vous êtes blasés, lassés, fatigués de l'art contemporain en général ? Préparez-vous à être remués. Parce que cette année, la Biennale se concentre sur la performance d'artistes. Quatre femmes viendront, sur quatre week-ends d'affilée, proposer de l'art à vivre, de celui qui bouscule.
On note en particulier la venue, du 29 septembre au 1er octobre, de l'artiste brésilienne Amélia Sampaio, avec une proposition intitulée …, égalité, fraternité. Empêtrée dans un tissu blanc, entravée par du fil barbelé, Amélia Sampaio devra être libérée par le public lui-même, au cours d'une performance qui interroge la lutte et la liberté. Dans la lignée de Marina Abramović, l'artiste s'intéresse à la douleur dans l'art contemporain. Un programme qui a de quoi brasser…
Avant cela, Maélys Faure emmènera le public dans son univers quotidien, son chez-elle, une œuvre paradoxalement intitulée Ennemis (22 au 24 septembre). Dans un style plus poétique, Lola Perez-Guettier permettra au public d'interagir avec ses créations en vidéo (15 au 17 septembre), tandis que l'inauguration de la Biennale sera une plongée dans un monde rose Barbie, qui n'est autre que… la demeure d'un chien ; bienvenue dans Paradisio, de Lydia Guez (8 au 10 septembre).
Biennale "L'art de la performance" du 8 septembre au 1er octobre à la Tec (Voiron), entrée libre, programme détaillé sur la-tec.fr