Un homme (toujours) neuf

Avant, les génies du classicisme hollywoodien : Cary Grant, James Stewart, Gary Cooper… Après, les jeux loups du Nouvel Hollywood : Nicholson, De Niro, Pacino, Hoffman… Au milieu, une génération d’acteurs, ni mentors, ni héritiers : Brando, Redford et Paul Newman.

C’est à ce dernier, disparu il y a deux ans, que le Centre Culturel Cinématographique rend hommage avec trois films illustrant les décennies flamboyantes de l’acteur : en 1958, il explose dans La Chatte sur un toit brûlant (mercredi 12 décembre) comme un Brando alternatif, qu’il va d’ailleurs défier sur son territoire favori, à savoir l’adaptation cinématographique d’une pièce de Tennessee Williams. S’il n’a pas comme allié derrière la caméra un génie aussi puissant qu’Elia Kazan, il bénéficie de la mise en scène solide de Richard Brooks, cinéaste éclectique mais ayant, comme Newman, eu suffisamment de pragmatisme pour traverser les époques.

Dix ans plus tard, c’est avec un artisan inspiré du même ordre, George Roy Hill, qu’il tourne ce western culte qu’est Butch Cassidy et le kid (mercredi 5 décembre). Tout en charme et décontraction, Newman, en tandem avec Robert Redford, apporte le romantisme, la fraîcheur et l’ironie qui font la saveur du film, à la fois insolent et profondément nostalgique. Ce même George Roy Hill que Newman retrouvera pour L’Arnaque, puis en 1977 avec le méconnu La Castagne (mercredi 19 décembre). Une curiosité pour quiconque s’intéresse aux films de sport puisqu’il doit être un cas unique de… film de hockey sur glace.

Christophe Chabert

Cycle Paul Newman
Au Centre Culturel Cinématographique (CCC) jusqu’au 19 décembre

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