1001 grammes

Une comédie un peu trop douce et pas assez amère, à cheval entre la Norvège et Paris.

Marie, scientifique norvégienne, a une mission : protéger précieusement le kilo national pour l’amener à la conférence du Bureau International des Poids et Mesures à Paris, où tous les pays viennent étudier les infimes variations subies par leur étalon au fil des ans. À la différence de ce travail soigneusement organisé, la vie de Marie est un chantier : la santé de son père est vacillante et ses amours sont au point mort.

Lorsqu’elle croise un jardinier philosophe nommé Pi (le frenchy Laurent Stocker de la Comédie-Française), elle entame un marivaudage en sourdine, que Bent Hamer choisit de mettre en scène à la Norvégienne, c’est-à-dire avec cet humour à froid embastillé dans des cadres calculés au micromètre.

La comédie se joue donc à deux à l’heure, tandis que la romance se déploie moins vite encore ; on peut trouver ça charmant, mais c’est surtout un peu gentillet. Les jeux de répétition — de plans, de lieux, de déplacements — rajoutent à ce petit précis d’horlogerie sentimentale, où tout n’est que calcul de précision — c’est le sujet, mais c’est aussi la forme du film.

Christophe Chabert

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