Fête et fétichisme avec Jean-Louis Bernard

Jean-Louis Bernard

Musée Hébert

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

« Si viennent des fétiches et des anges, c’est peut-être que la fièvre qui m’habite alors est liée à une croyance magique et naïve : je me mets sous la protection de l’objet en train de se faire et j’aimerais qu’il soit capable de plier le monde. » Ainsi Jean-Louis Bernard évoque-t-il son travail de créateur de fétiches, drôles de personnages, drôles de bonshommes faits de bric et de broc. Vieux bouts de bois, écorces, ustensiles de cuisines cassés : objets trouvés et objets fanés constituent la matière première des sculptures auxquelles cet artiste (et sociologue) isérois donne vie de manière sérielle et vraisemblablement compulsive – tout du moins obsessionnelle.

Exposés sur un grand socle à la manière d’un musée ethnologique ou debout pour les plus grands, les dizaines de fétiches amusent autant qu’ils interrogent un spectateur tout étonné de découvrir cette peuplade fictive. Si l’aspect esthétique des statuettes ne nous plaît que peu, force est pour nous de reconnaître l’attrait "magique" d’objets mimant parfaitement les totems servant aux cultes de tribus ancestrales. Leur force brute et primitive ranimant des esprits passés qui, comme l’écrit Laurence Huault-Nesme (directrice du musée), « sont tous venus nous raconter, et leur destinée en lambeaux, et leur émergence à la lumière du renouveau ».

Jean-Louis Bernard – Ils sont tous venus
Jusqu’au 13 mai au musée Hébert

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