Monkey Theorem : vers un hip hop « plus dancefloor »

Monkey Theorem

L'AmpéRage

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Aussi sûr que l'homme est un cousin du singe et que le singe est allé dans l'espace avant l'homme, le groupe grenoblois de hip hop Monkey Theorem est un savant mélange de rap, de scratchs et d'instruments au service de textes introspectifs, déconneurs ou incisifs. Rencontre avec les deux leaders Ekors et El Kasper à l'occasion de leur concert de présentation de leur nouvel album baptisé "Silence Cosmique". Charline Corubolo

Pour comprendre la musique de Monkey Theorem, il faut connaître son histoire. Formé il y a huit ans par Ekors et El Kasper, le groupe a d'abord exploré un son hip hop assez brut dans la tradition rap. Au fil des années, le projet a mûri notamment avec l'arrivée de nouveaux membres. « On a été sélectionnés il y a trois-quatre ans pour représenter Grenoble dans le projet Divercities. C'est là qu'on a rencontré DJ Akor, qui a rejoint l'équipage. Puis il y a deux ans, quand on a décidé d'entamer le nouvel album, on avait envie d'une quatrième personne qui apporterait plus de vie sur scène. Le Marquis de St Bruno, sorte de multi-instrumentiste, est arrivé. »

Une mutation de deux à quatre pour une esthétique musicale plus aboutie. « Avec l'arrivée de DJ Akor et du Marquis de St Bruno, il n'y a pas eu de chamboulement ; c'est le même projet mais qui a évolué. On a maturé tout ça dans la continuité de ce qu'on a fait avant avec Instinct primate : des couleurs variées, tout en gardant une cohérence. Avec Silence Cosmique, il y a plus de scratchs, et plus généralement, on a eu envie de faire des morceaux peut-être plus dancefloor, plus tournés vers le scénique. »

Dans le décor

Leur dernier album offre ainsi une dimension plus "théâtrale" qu'ils comptent mettre en costume lors de leur concert à l'Ampérage. « Pour Silence Cosmique, on a voulu élaborer un univers autour de l'espace, que ça soit un fil rouge qui vienne saupoudrer l'album comme une petite métaphore spatiale. On a travaillé les visuels, les clips mais aussi la scénographie. Pour l'Ampérage, sur scène, on invite les gens à partir dans un voyage spatial avec nous. On a prévu un travail scénique autour de l'astronef. »

Une importance particulière est ainsi apportée à l'image, comme cela a toujours été le cas dans leurs clips. « On est passionnés par le cinéma et la science-fiction, c'est primordial pour nous de faire de clips léchés. Ça fait partie du projet musical que de développer cet univers visuel. » Rendez-vous donc ce jeudi pour un embarquement graphico-sonore galactique avec les singes savants de Monkey Theorem.

Release party Monkey Theorem, jeudi 25 février à 20h30 l'Ampérage

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