Carnages
Texte et ms François Cervantes Avec Carnages, le metteur en scène redonne vie à la poésie des pitres passés, par-delà la mort. Loin de travailler à l’imitation des grandes figures du clown, Cervantes soumet leurs gags traditionnels à l’allure marginale, aux hésitations rêveuses, aux grognements brusques des augustes d’aujourd’hui, mi-anges, mi-bêtes
Notre avis : L’an passé, avec Les clowns, François Cervantes réunissait trois de ses compagnons de jeu métamorphosés en augustes de légende : Boudu, Zig, et Arletti ; pour un spectacle des plus réussis. Cette année, le metteur en scène agrandit sa bande, convoquant d’autres clowns autour de Zig et Arletti (Boudu n’étant plus là). Une création mineure par rapport à la précédente, néanmoins portée par un Dominique Chevalier (Zig) et – surtout – une Catherine Germain (Arletti) exceptionnels, qui embarquent le spectateur dans leur monde avec trois fois rien.