Welcome to the hotel resort

Hôtel Resort

TMG - Théâtre de Poche

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Le texte de la pièce Hôtel resort, écrit par Laura Tirandaz (également comédienne), est une plongée à la fois dans le lieu de passage des corps qu’est un hôtel et le lieu de passage des pensées et souvenirs qu’est l’esprit humain. Le fil rouge : la déambulation d’une femme de chambre de pièce en pièce. C’est ainsi à partir d’un trajet réaliste que s’élabore un univers entre rêves et fantasmes, à partir duquel se déroule une intrigue que l’on ne révèlera pas… Inspirée par le travail de la photographe Nan Goldin, l’auteur affirme que ces photos de solitude ont agi comme un déclencheur, une entrée dans le texte, mais ne constituent pas une clé de compréhension indispensable. Comme elle, elle s’intéresse aux traces laissées par la présence, la vie et l’agitation des corps. Penchée sur ce « lieu de nomadisme propre à la société contemporaine » qu’est l’hôtel, elle s’interroge également sur la façon dont on peut « s’échapper du geste aliénant du travail ». Sa réponse, elle la donne sur scène avec cinq autres comédiens jusqu’au 23 février au Théâtre de poche. Critique du spectacle au lendemain de la première...

LG

Critique /Hotel resort commence par un monologue prenant et efficace de Black silent, personnage de prostituée errant et cherchant des proies dans cet hôtel de passage, ce non-lieu. Le texte de Laura Tirandaz se tient et laisse espérer une suite plus tonique que ce à quoi l’on assiste. Si l’idée était bonne – créer sur scène un monde onirique fait de personnages ambigus –, force est de constater que la mise en scène brouille trop les pistes pour donner au spectateur un vrai fil rouge auquel se raccrocher. À ne pas vouloir rendre trop franche la limite entre le réel et l’imaginaire, et en peinant à trouver une véritable théâtralité dans toutes les scènes, tout est plus flou que fluide. Il reste cela dit de bonnes idées, comme par exemple celle d’incarner les Jésus et Bacchus accrochés au mur de la cuisine : un duo décalé, servi par deux comédiens parfaits pour les rôles (Julien Anselmino et Frédéric Giroutru). Un spectacle sans doute perfectible, ne demandant finalement qu’à grandir et à se trouver. LG

pour aller plus loin

vous serez sans doute intéressé par...

Lundi 30 mars 2015 Ambiance pesante pour Choco Bé, le nouveau spectacle du metteur en scène grenoblois Benjamin Moreau. Dans la chaleur guyanaise, une famille passe le temps (...)

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X