Benjamin Clementine
Notre avis : Du métro parisien à la scène des Nuits de Fourvière le londonien a fait du chemin avec pour seuls bagages un talent immense et unique et une volonté farouche de ne jamais se compromettre. C'est ce qui donne à son œuvre et à sa manière de la restituer ce goût si particulier, quelque part entre Satie et Nina Simone, Philip Glass et Gil Scott-Heron. Ça et ce physique charismatique qu'il semble trimbaler comme un fantôme, celui d'"Aleppoville", si l'on en croît son dernier clip, venu charmer (ou damner) l'âme de ceux qui l'écoutent hypnotisés.