Deux-mille-vingt-trois
De Maguy Marin, 1h40. Un mur obstrue le cadre de scène : on peut y lire les noms des personnalités les plus riches de la planète. Pendant plus d’une heure, chacun, Tunisien, Français ou Péruvien, raconte sa révolte contre les connivences aux sommets du pouvoir, la puissance des groupes médiatiques au service des idées de la droite extrême.
Notre avis : Maguy Marin pose ses valises aux Célestins avec trois reprises en deux mois, et ça commence avec Deux-mille-vingt-trois. Une pièce qui tranche dans le vif, sans chercher à plaire. Ici, ça parle politique, ça cogne, ça accumule, ça dérange. Dictateurs, médias, finance : tout y passe, dans un grand déversement d’images et de sons.