À quoi s'attendre ?

Amis de la marge, des alternatives et du cinéma qui n’aura jamais droit de cité même dans la plus pointue des salles classée Recherche, rendez-vous du 20 au 28 janvier au Théâtre de l’Élysée pour une nouvelle édition du festival Les Inattendus. Difficile d’en définir le domaine (le festival parle de «cinéma très indépendant»), sinon en employant la catégorie, vaste et galvaudée, de cinéma «expérimental». C’est plutôt de résistance aux formes dominantes dont il est question, les films proposés allant de la fiction radicale au documentaire engagé, de l’essai visuel au ciné-tract. Trois grandes sections se dégagent de l’édition 2011 : un coup de projecteur sur Pierre Merejkowsky, qui élabore une œuvre dont il est le témoin et l’agitateur et dont les sujets sont profondément politiques ; un cycle rébus autour de Kaspar Hauser et des enfants sauvages, dans lequel on trouve un inédit de Werner Herzog, Pays du silence et de l’obscurité ; et un incontournable rendez-vous avec les «Images en révolte» de ce début de siècle, celles de Peter Watkins dans son film monstre La Commune, des vidéastes amateurs iraniens pendant la révolution avortée ou celles des jeunes Égyptiens réunis au Caire pour imposer la démocratie dans Tahrir, place de la libération, documentaire sur les écrans la semaine prochaine et dont on vous dira le plus grand bien. Christophe Chabert

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