Lundi 6 décembre 2010 Lyon 6eLa compagnie Carabosse aime jouer avec le feu. Au Parc de la Tête d’Or, ce collectif imagine «un voyage au pays des jardiniers du feu» où (...)
Chaque année, une des installations lumineuses les plus abouties de la Fête des Lumières se trouve dans la somptueuse cour de l'Hôtel-Dieu. Il y a eu un voyage au gré des quatre saisons en 2008, une plongée dans l'Italie des années 60 l'an dernier. À chaque fois, ce n'est pas une simple lumière plaquée sur des façades mais bien une histoire qui nous est racontée. À l'origine de ces créations : Alain Bénini, ingénieur architecte pour les Hospices Civils de Lyon qui travaille habituellement sur l'éclairage des chambres des patients et des blocs opératoires. Pour la cinquième et dernière année, il s'offre sa récréation de décembre avant la reconversion de l'Hôpital, confiée au groupe Eiffage. Alain Bénini propose de passer en revue les cinq siècles qu'a traversé ce bâtiment depuis sa création en 1637. Le XVIIe sera éclairé à la bougie, le XIIIe invitera à la rêverie sur une musique de Bach, le XIXe vibrera au rythme du French-cancan. Pour le XXe siècle, il sera question de bombardements, de gros projecteurs léchant les murs comme en temps de guerre, de chant des Partisans et de Libération. Enfin, le XXIe sera électro. Durant six minutes, la démonstration sera faite, à n'en pas douter, que la Fête des Lumières n'est pas seulement féérique. NP
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