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Jacques, Gérard, William, Roger et les autres…

Le troisième festival Lumière consacrera Gérard Depardieu après Eastwood et Forman, au milieu d’une brochette de cycles, hommages et rétrospectives à l’hétérogénéité revendiquée. Détail en quatre points. CC

1. Depardieu

Le grand Gégé a certes encore fait des siennes cet été (mais n’est-ce pas pour ça qu’on l’aime ?), mais aucune raison de bouder son plaisir à l’idée de le voir présenter, au milieu de ses amis comédiens et cinéastes, quelques fleurons de son œuvre d’acteur. Lesquels ? On n’en sait toujours rien à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais s’il y a dans la liste Rêve de singe, La Dernière femme, Buffet froid, Danton, Loulou et 1900, on sera ravis. Quoiqu’il en soit, il recevra le Prix Lumière le samedi 8 octobre à la salle 3000 de la Cité internationale. 

2. Becker

Pas Jean (quoiqu’ici, on a toujours défendu ses films…), mais son père, Jacques, le réalisateur de Casque d’or et de Touchez pas au Grisbi, mais aussi de Goupi mains rouges et du Trou (chef-d’œuvre !), ou encore des discutables Montparnasse 19 et Ali baba et les quarante voleurs — avec Fernandel, peuchère ! L’intégrale de son œuvre sera présentée en copies neuves pendant le festival, et c’est le morceau de choix de cette édition. 

3. Wellman

L’ombre de Bertrand Tavernier va planer au-dessus de cette rétrospective William A. Wellman, tant le réalisateur de Coup de torchon aime mettre en lumière les cinéastes américains ayant fait leur carrière à l’ombre des maîtres hollywoodiens vénérés. Wellman, en effet, ne jouit pas de la notoriété d’un Hawks, d’un Ford ou même d’un Walsh ou d’un Anthony Mann. Officiant dans tous les genres (le western avant tout, mais aussi le film de guerre ou le film noir), Wellman reste pour beaucoup de cinéphiles un de ces filmmakers doués ayant contribué à l’âge d’or du cinéma de studio hollywoodien. À vérifier, donc… 

4. Corman

Si la place qui est consacrée à Roger Corman peut paraître un peu mince (un documentaire sur sa vie et son œuvre, alors qu’il a réalisé et produit des centaines de films, et pas que de la série Z), sa présence au festival, encore sous réserve en juin, confirmée durant l’été, fait figure de petit événement. Désormais très âgé, mais toujours actif avec sa société New World, il représente un morceau de contre-culture américaine dont l’influence a été considérable pour le cinéma mainstream. Sans lui, pas de Jonathan Demme, de Joe Dante ou de Jack Nicholson ; sans lui, Vincent Price n’aurait pas été l’icône que l’on sait et Edgar Allan Poe n’aurait pas été lu par des générations de jeunes gens l’ayant découvert grâce aux superbes adaptations qu’il a réalisées. Ça valait bien un hommage, en effet. Lumière 2011
Du 3 au 9 octobre

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