Ah les crococos, les crococos, les crocodiles...

Olivier Larivière, jeune peintre de 33 ans vivant à Madrid et diplômé des Beaux-Arts de Paris, inaugure la première exposition personnelle de la nouvelle galerie Gilbert Riou (jusqu'au 19 février). La touche large, le trait mouvementé et plutôt virtuose, l'artiste représente sans vergogne et sans ironie le monde d'aujourd'hui : de vanités voisinant avec des centrales nucléaires à des portraits d'idiots en street-wear, en passant par quelques scènes aussi érotiques que guignolesques... À Lyon, Olivier Larivière présente une série récente consacrée aux crocodiles et autres alligators, à partir d'images récupérées sur internet. Images de trophées de chasse, de glorioles familiales où l'on fait poser la petite sur un crocodile ou de scènes de bravoure où quelque fondu ouvre grand la gueule du reptile à la dentition généreuse... Une autre façon de «croquer» cette comédie humaine contemporaine dont l'artiste semble vouloir se faire le chroniqueur. Tout n'est pas encore convainquant dans son œuvre en devenir, mais on pourra faire ici quelques trouvailles et notamment un tableau un peu décalé par rapport à la thématique d'ensemble : le portrait d'une femme portant entre ses mains une grande araignée de mer...
Jean-Emmanuel Denave

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