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À brut pourpoint
Par Nadja Pobel
Publié Jeudi 24 mai 2012 - 3807 lectures
Photo : DR
Même menacé d’expulsion – après résiliation du bail par les propriétaires des locaux le 31 décembre 2011, l’association Théâtre et Compagnie de l’Iris occupe les murs «à titre précaire» -, le Théâtre de l’Iris poursuit inlassablement son travail de défrichage du théâtre contemporain.
Pour la douzième année consécutive, le festival Brut de fabrique (jusqu’au samedi 2 juin) permet de découvrir le travail d’amateurs (issus d’ateliers de centres sociaux ou en collèges), d’apprentis (élèves de l’école nationale de musique, danse et art dramatique de Villeurbanne) ou de professionnels (comme Sylvain Bolle-Rédat).
Chaque soir, c’est une double ration qui est au menu, à 19 heures puis à 21 heures, avec des textes contemporains (Alessandro Baricco pour Transatlantique Atlas) ou classiques (Feydeau avec Couples d’enfer) pour la modique somme 8€, un tarif inchangé depuis des lustres !
Outre le théâtre, le festival s’ouvre également à la musique avec des déclinaisons poético-musicale comme Le Désir de l’humain, concert-spectacle d’après les chansons d’Eugène Durif (jeudi 31 mai à 21 heures) ou la soirée finale de samedi 2 juin qui mêle cabaret dans la cour du théâtre et concert spécial des Fab four, un groupe qui ne promet rien moins que d’être popsoulbluesreggaecountryrockballade !
Nadja Pobel
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