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Dura Lex Sed Lex Hives
Par Stéphane Duchêne
Publié Vendredi 30 novembre 2012

Cinq albums en quinze ans. Les Hives feraient-ils leurs Laurent Voulzy ? Les fidèles pouvaient le craindre après les cinq ans de silence discographique qui ont suivi leur Black & White Album. C'est que les Suédois, victimes de leur immense succès, ont énormément tourné et qu'on ne peut pas être au four et au moulin – surtout qu'en Suède il n'y a pas de moulins.
Car, le titre d'un précédent Tyrannausorus Hives en atteste, le groupe est devenu un monstre. En gros l'alpha et l'omega de ce qu'on appelle vulgairement le rock garage – encore que si vous lisez attentivement ce journal et l'accompagnez de séances d'écoute, vous vous apercevrez bien vite qu'il y a autant à voir entre le garage punk de The Hives et le garage fourre-tout des Xray Eyeballs qu'entre un Tyrannosaure et un Ptérodactyle : on sent bien qu'ils sont peu ou prou de la même famille mais vous pouvez toujours courir pour que le premier s'envole.
La question est donc, est-ce que ça valait le coup d'attendre – indépendamment du fait qu'on n'avait guère le choix, on veut dire ? Oui et non, selon le degré de fanitude qui nous anime et le besoin de nouveaux titres à ululer devant la glace.
Les Hives sont toujours les Hives : ça envoie le bois, c'est cartoonesque (les fameux costumes noir et blanc, ringardos) et ça trouve toujours le moyen de vous coller un chewing-gum mélodique, parfois déjà mâché par quelqu'un d'autre, dans les cheveux. Mais même un bon coup dans la tronche comme ils aiment à en donner, on ne met pas cinq ans à s'en remettre.
Stéphane Duchêne
The Hives
Au Transbordeur, jeudi 6 décembre
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