Un horizon commun

Qu'est-ce qu'on a en commun ?

Hippodrome de Parilly

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

«Qu'est-ce qu'on a en commun ?» se demande cette année la Fête du Livre de Bron à travers son lot habituel de rencontres et de débats. A l'origine de ce thème, il y a l’œuvre non pas d'un romancier mais d'un philosophe et d'un sociologue, Pierre Dardot et Christian Laval, qui "imaginent" un autre monde possible via un principe participatif et révolutionnaire : le «Commun». Propos recueillis par Stéphane Duchêne

Comment définir le principe du commun, que vous développez dans Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle ?
Christian Laval :
Le commun, c’est le mot qui désigne aujourd’hui un refus et un espoir. Le refus d’une société néolibérale fondée sur la concurrence généralisée, l’avidité, l’appropriation généralisée des ressources, l’enfermement communautariste, le nationalisme. Et c’est une aspiration à une autre forme de société, à la sauvegarde des ressources, à une «démocratie réelle» comme disent les indignés espagnols.

à lire aussi : Bron, commune des livres

Le commun, tel que les luttes et les expérimentations sociales nous le font découvrir depuis plusieurs années, n’est pas ce qui est déjà là dans la société ou donné d’avance dans la nature, mais un espace réellement partagé qui est à instituer, à développer, à entretenir et qui se définit par l’organisation démocratique radicale des rapports entre ceux qui participent à une activité, quelle qu’elle soit et quelle qu’en soit l’échelle. C'est en ce sens un principe politique qui vaut pour la société entière, à tous les niveaux et qui souligne que la co-participation à une activité implique la co-participation à la définition des règles qui l’organise.

C’est ce que signifie la rédecouverte des "communs" ou commons en anglais, dans le mouvement écologiste et par le mouvement altermondialiste. Les "communs" au pluriel désignent des pratiques collectives anciennes très répandues dans les sociétés traditionnelles et qui obéissent à des règles coutumières régulant une exploitation raisonnable et une distribution équitable des ressources, permettant ainsi à une communauté de vivre.

Mais loin d’être une simple aspiration à un retour archaïque, la référence actuelle aux "communs", en particulier dans l’univers numérique, est une projection dans l’avenir. Il s’agit ni plus moins que d’inventer des pratiques sociales innovantes selon des règles d’auto-gouvernement, c’est-à-dire d’inventer une manière d’agir en commun à partir de notre diversité, d’organiser à tous les niveaux nos relations sur d’autres bases que la rivalité et l’avidité, de faire de la coopération et de la délibération collective des principes généralisés étendus à toutes les activités qui produisent la société, et d’orienter les activités vers une destination sociale profitable aux usagers.

Faillite du politique dites-vous ? C’est en fait une politique très particulière qui vise à étendre la rationalité capitaliste à toute la société et à en imprégner la subjectivité de chacun : le 7 janvier, jour fatidique, Emmanuel Macron dévoilait dans Les Échos l’esprit même de la société idéale : «Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires.» Voilà un projet politique mené par l’actuel gouvernement, que l’on peut qualifier d’anti-commun.

En quoi le commun est-il différent non seulement de l'appropriation privée mais aussi de ce qui relève d'ordinaire, et c'est plus surprenant, du domaine public et/ou étatique ?
Le commun comme principe démocratique de la vie collective échappe à la dualité dans laquelle depuis trop d’années on veut nous enfermer : le capitalisme d’un côté, fondé sur la propriété privée exclusive, et la propriété d’État de l’autre, avec toute la prolifération bureaucratique qu’elle implique. Le communisme d’État, comme développement maximal de la bureaucratie, a prouvé historiquement qu’il n’est pas la solution. Le commun n’est pas la nostalgie des disciplines de parti et ne cultive pas le regret de la verticalité des commandements lorsque ceux d’en haut savaient pour les autres, ceux d’en bas.

Le commun tel qu’il se définit aujourd’hui est fondé sur une aspiration ancienne qui, il faut le rappeler, a précédé le communisme d’État : l’organisation démocratique de la production et de la vie sociale. Dépasser le capitalisme, aujourd’hui, ce n’est pas construire l’État total, c’est faire de la démocratie réelle le principe de la vie économique et sociale.

Est-ce la mutation de l'Etat, sa contamination par le néo-libéralisme et donc la faillite du politique face à l'économie et au marché qui ont fait, selon vous, muter et/ou apparaître de nouvelles formes de lutte ?
Les néolibéraux à la Thatcher/Reagan pensaient que le marché offrait un modèle universel applicable même aux services publics. Cet anti-étatisme était un leurre. L’État, en particulier aux États-Unis, n’a pas cessé d’agir, et de façon hyper-répressive, emprisonnant à tour de bras, intervenant militairement tous azimuts, espionnant tous les citoyens. Et surtout l’État néolibéral s’est entièrement dévoué à la construction d’une société de plus en plus organisée sur la norme de la concurrence, sur le modèle de l’entreprise, et avec pour objectif universel l’enrichissement des plus favorisés.

Faillite du politique dites-vous ? C’est en fait une politique très particulière qui vise à étendre la rationalité capitaliste à toute la société et à en imprégner la subjectivité de chacun : le 7 janvier, jour fatidique, Emmanuel Macron dévoilait dans Les Échos l’esprit même de la société idéale : «Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires.» Voilà un projet politique mené par l’actuel gouvernement, que l’on peut qualifier d’anti-commun.

Pierre Dardot et vous avez beaucoup travaillé sur Marx et ce livre est la continuation de ce travail. En quoi ce commun permet d'être critique à l'égard de l'expérience communiste tout en en conservant, d'une certaine manière, l'esprit originel, avec à l'esprit la question : «comment comprendre un projet post-capitaliste qui ne soit pas utopique» ?
Il faut ouvrir les yeux et voir dans le présent l’avenir possible.Le commun n’est pas ce qui est rêvé, c’est ce qui se pratique déjà. En ce sens, l’opposition utopie/réalisme n’a pas grand sens. Le philosophe Ernst Bloch, dans son Principe espérance, est le premier à avoir parlé «d’utopies concrètes». Des sociologues américains parlent aujourd’hui «d’utopies réelles» pour dire que l’avenir s’invente aujourd’hui dans les pratiques alternatives nouvelles, qui dessinent déjà, virtuellement, une autre société possible. C’est ce que nous montrons dans notre livre à travers de nombreux exemples.

Comment est-ce que, concrètement, ce principe dont vous faites le constat à travers des luttes existantes, peut aider à atteindre ce que vous appelez l'au-delà du capitalisme ?
Je vous répondrai en citant Michel Foucault, quand il disait que les concepts viennent des luttes et doivent y retourner. Le commun est un concept qui est aujourd’hui discuté partout dans le monde, parmi tous ceux qui luttent contre le capitalisme néolibéral. Son élaboration théorique peut et doit servir à l’avancement de la réflexion collective.

Nous avons souhaité explorer des pistes assez concrètes en faisant des premières propositions soumises à la discussion publique. Les questions que nous posons portent, par exemple, sur la manière dont l’entreprise privée, les services publics ou l’économie sociale et solidaire devraient être transformés dans un sens démocratique.

Nous insistons tout particulièrement sur la manière dont il faudrait subordonner le principe de la propriété privée au droit d’usage, qui est selon nous la voie la plus prometteuse pour dépasser le capitalisme. C’est la convergence de transformations potentielles dans tous ces secteurs qui permettra de dégager la voie vers un au-delà du capitalisme.

On pense bien sûr à l'idée d'auto-gouvernement, semblable par exemple à l'expérience de la Commune justement. Mais comment gouverner tout cela à grande échelle ?
Peut-il y avoir un commun mondial ? En réalité, c’est au niveau mondial que nous avons besoin de façon urgente d’une institution du commun car nul ne peut plus ignorer que si nous ne faisons pas de la planète, et plus précisément du climat, un enjeu commun, nous allons à la catastrophe. Pour le dire autrement, la catastrophe est garantie si nous laissons les égoïsmes des États et l’avidité des grandes entreprises faire la loi et empêcher une politique salvatrice de l’environnement. Nous vivons et subissons aujourd’hui une vraie tragédie du "non commun" et nous allons le payer très cher. La question est très concrète et très urgente : comment les peuples peuvent-ils trouver un moyen démocratique de peser sur les décisions prises en matière écologique ?

Le commun peut s’imaginer facilement dans le cadre d’une "commune", la bien nommée, c’est-à-dire dans l’unité politique territoriale, ou dans le cadre d’une petite unité de production, enfin partout où des relations de face-à-face et des liens d’interconnaissance facilitent la délibération et la décision commune. Mais il faut faire un effort supplémentaire pour imaginer comment il peut s’incarner dans un cadre plus large.

Les Communards de 1871 que vous évoquez avaient justement imaginé, dans la foulée de Proudhon, une organisation de la France et de l’Europe sur une base fédéraliste. C’est cette capacité imaginative dont nous avons besoin, cette «force imaginante du droit» dont parle la juriste Mireille Delmas-Marty, pour penser une réorganisation politique à l’échelle régionale ou mondiale qui fasse droit à la participation la plus grande possible des gens concernés.

C’est au niveau mondial que nous avons besoin de façon urgente d’une institution du commun, car nul ne peut plus ignorer que si nous ne faisons pas de la planète, et plus précisément du climat, un enjeu commun, nous allons à la catastrophe. Pour le dire autrement, la catastrophe est garantie si nous laissons les égoïsmes des États et l’avidité des grandes entreprises faire la loi et empêcher une politique salvatrice de l’environnement.

Dans notre société individualisée où le capitalisme, ce que vous appelez la «tragédie du non-commun», est intériorisé dans la mesure où il est parvenu à «changer le cœur et l'âme des gens» selon le souhait de Margaret Thatcher, et où les réflexes et le repli individuels reviennent très facilement, peut-on s'éduquer au commun, et comment ?
Je vous répondrai avec humour que les voies du commun sont impénétrables. Qui aurait pu croire au milieu du XVIIIe siècle que la révolution était non seulement possible mais assez proche ? Peut-être Rousseau, qui n’hésitait pas à écrire dans L’Émile en 1762 : «Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions.» Avec toute la réserve qui s’impose quant aux prévisions, nous avons le sentiment que nous approchons de la fin d’un monde. Mais les preuves manquent quant à ce qui viendra après. Le capitalisme néolibéral et les monstres qu’il engendre pourraient l’emporter si l’apathie fataliste est plus forte que la mobilisation pour un autre avenir.

Le commun n’est pas une nécessité historique, il ne correspond à aucune "loi de l’histoire". L’humanité peut échouer à se sauver.

Dans le livre, vous dites que ce changement ne peut passer que par une révolution. Puis vous insistez sur l'aspect «galvaudé», «récupéré» de ce terme, comme désamorcé. Et puis il y a aussi cette idée ancrée que toute révolution se confond avec l'insurrection et/ou est totalitaire. Alors, quelle révolution ?
L’idée de révolution a été enterrée sous les calomnies d’une certain nombre de gens intéressés à la sauvegarde de l’ordre des choses. Qu’on se souvienne de la commémoration de 1789 dont le sens politique émancipateur a été étouffé sous l’esthétisation clinquante d’un Jean-Paul Goude.

La révolution, ce n’est ni l’émeute, ni l’insurrection violente, ni les barricades, ni la terreur, qui n’en sont que des formes et des modalités historiques particulières. C’est la mobilisation d’un peuple qui entend changer des institutions oppressives, désuètes, mortifères. C’est une prise de parole collective qui a une portée instituante. La révolution est revenue à l’ordre du jour comme possibilité actuelle. On peut entendre son grondement aux quatre coins du monde.

Mais la révolution, comme les historiens nous l’apprennent, est un cycle, fait d’avancées et de reculs, de dévoiements et de périodes régressives. Ce que nous appelons «révolution du XXIe siècle», c’est en réalité la reprise du projet démocratique émancipateur à un moment où la régression néolibérale va jusqu’à détruire les formes les plus limitées de la "démocratie représentative libérale".

La révolution, ce n’est ni l’émeute, ni l’insurrection violente, ni les barricades, ni la terreur, qui n’en sont que des formes et des modalités historiques particulières. C’est la mobilisation d’un peuple qui entend changer des institutions oppressives, désuètes, mortifères. C’est une prise de parole collective qui a une portée instituante.

Que vous inspire l'arrivée au pouvoir de Syriza en Grêce et la progression de Podemos en Espagne ? Y voyez-vous une sorte de victoire sur le There is no alternative néolibéral ainsi qu'une réinvention de la démocratie ? Ou, tout cela se déroulant au cœur d'un système, disons, sclérosant et truqué, comme un feu de paille politique, une éruption qui va finir par rentrer dans le rang de l'orthodoxie économique ?
La victoire électorale le 25 janvier de Syriza montre que les choses bougent. C’est une première brèche. On a longtemps dit que les mouvements sociaux et les occupations des places par les Indignés étaient voués à l’impuissance politique.

On voit que c’est faux. La souveraineté populaire n’a pas complètement rendu les armes devant le pouvoir des marchés. Et l’on ne peut qu’admirer l’audace des nouveaux dirigeants grecs qui osent défier les puissances coalisées de la finance et de la bureaucratie européenne et internationale. Isolés, ils risquent d’être écrasés et d’échouer, comme le souhaitent la plupart des dirigeants européens. On ne peut qu’espérer une extension de cette victoire à d’autres pays le plus rapidement possible.

Quel sens donnez-vous, si cela en a un pour vous à l'élan sans précédent qui a suivi les événements de Charlie Hebdo ?
Nous avons assisté à une insurrection civique extraordinaire, qui a rassemblé une partie de la population française la plus sensible à la dimension humaniste et républicaine de notre civilisation issue de la Renaissance et des Lumières, attachée aux libertés de conscience, de pensée et d’expression. Le fanatisme, par essence meurtrier, n’a aucune excuse ni aucune place dans une société sécularisée, il doit être combattu d’où qu’il vienne. C’est le socle même sur lequel on peut construire une société pleinement démocratique.

Évidemment, le rappel massif de ces principes de liberté, aussi essentiels soient-ils, ne suffit pas. On n’endiguera la passion meurtrière pour la pureté des identités et des origines que par le développement des luttes de tous pour l’égalité sans rien renier de la liberté absolue de critiquer.

Votre livre a inspiré le thème de la Fête du livre de Bron, où il est surtout question de littérature. Que répondriez vous à la question «qu'avons-nous en commun» ?
Nous sommes évidemment très fiers d’avoir pu inspirer le thème de la Fête du livre de Bron. Bien sûr, notre livre n’est pas une fiction littéraire, mais il se veut une défense et illustration de l’imagination politique, juridique, sociale. Or, il existe un lien étroit entre l’imagination de l’art et l’imagination politique.

Pour nous, le commun ne va pas sans ce que nous appelons la «praxis instituante», c’est-à-dire l’activité humaine de création et de transformation des institutions. Ce que nous avons en commun, c’est d’abord cette possibilité de créer notre monde, qu’il soit fictif ou institutionnel. Deleuze a eu cette belle parole : «L’homme n’a pas d’instincts, il fait des institutions.» Mais il faut être plus précis.

Le fanatisme, par essence meurtrier, n’a aucune excuse ni aucune place dans une société sécularisée, il doit être combattu d’où qu’il vienne. C’est le socle même sur lequel on peut construire une société pleinement démocratique. Évidemment, le rappel massif de ces principes de liberté, aussi essentiels soient-ils, ne suffit pas. On n’endiguera la passion meurtrière pour la pureté des identités et des origines que par le développement des luttes de tous pour l’égalité sans rien renier de la liberté absolue de critiquer.

Tout le monde n’est pas forcément d’accord avec cette réponse fondée sur cette capacité démocratique de création des institutions. La question sur ce que nous avons en commun peut appeler d’autres réponses possibles. Pour certains, ce que nous avons en commun, c’est l’intouchable, l’inexorable, l’éternel ; c’est une origine ethnique, une race, des ancêtres, une communauté de foi. Cet "avoir commun" là, régressif et archaïque, s’appréhende comme une appartenance à une communauté imposée telle qu’on la trouve dans les sociétés traditionnelles.

Mais on voit que cette définition en termes d’appartenance et d’origine se nie comme commun, car elle exclut tous ceux qui ne sont pas de la communauté d’origine, de race ou de foi.

Le commun tel que nous l’envisageons est ouvert à toutes et à tous puisqu’il est fondé sur la mise en commun qui donne le droit de participer à l’invention des règles collectives. Or, la société moderne, dans toutes les activités qui la composent, repose sur la coopération de tous, non sur une loi transcendante fixée une fois pour toutes. C’est la base de l’aspiration à la démocratie moderne contre tous ceux qui nient ou exploitent cette coopération généralisée.

Ce que nous avons en commun, c’est ce que nous décidons collectivement de faire ensemble selon des règles que nous décidons ensemble. Ce n’est pas "l’avoir commun" ou "l’être commun", c’est l’agir commun.

"Qu'est-ce qu'on a en commun"
Rencontre avec Pierre Dardot et Christian Laval
A l'Hippodrome de Parilly samedi 7 mars à 11h

Commun : essai sur la révolution au XXIe siècle (La Découverte)

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