L'année chorégraphique 2017 commencera tambour battant avec la deuxième édition du Moi de la Danse (du 26 janvier au 12 février, aux Subsistances), festival visant à déplier la diversité de nos identités à travers le mouvement. Carolyn Carlson y présentera, par exemple, trois soli inspirés par les éléments naturels (vent, vagues...), le suisse Thomas Hauert une mise à nu de l'ambivalence des sentiments humains sur un madrigal de Monteverdi, et Maud Le Pladec une création à forte teneur autobiographique...
Au même moment (du 25 janvier au 3 février), la Maison de la Danse consacrera un "archipel" à l'une des figures les plus connues de la danse contemporaine française, Angelin Preljocaj. Avec trois pièces au programme de cette mini-rétrospective : la reprise du ballet Roméo et Juliette dans des décors d'Enki Bilal créé à Lyon en 1996, une "soirée de duos" traversant plusieurs pièces de Preljocaj, et une création inspirée d'un conte médiéval chinois où le réel et l'imaginaire viennent à se confondre.
Après une création et la reprise du Sacre d'Emmanuel Gat (les 15 et 16 février), la Maison de la Danse enchaînera avec une édition de son festival survitaminé Sens Dessus Dessous réunissant cette année nombre de chorégraphes en proie à l'histoire et à l'actualité politique : Patricia Apergi avec un portrait sans concession de la société athénienne contemporaine, Serge Aimé Coulibaly sur les traces du musicien et militant Fela Kuti, Dorothée Munyaneza avec une pièce sur le génocide rwandais...
Quelques rendez-vous à noter encore : Jiri Kylian présentera une pièce inédite en France, Sleepless, au Toboggan au mois d'avril, Joëlle Bouvier reprendra son Tristan et Isolde à la Maison de la Danse, et Crystal Pite et Sidi Larbi Cherkaoui présenteront leurs dernières créations attendues en mai à la Maison de la Danse.